L'année 2005, année des 60 ans de la sinistre SS, sera l'année durant laquelle on aura fêté partout en France notre cher modèle social. Les journalistes et les chroniqueurs ne s'en privent pas :
Le modèle-social-français-que-le-monde-entier-nous-envie s'est révélé particulièrement efficient lors de la canicule de 2003, où notre Etat providence s'était surpassé, avec les résultats que l'on sait. (...) Nous sommes donc particulièrement bien placés pour continuer à donner nos leçons à la terre entière et elle a bien tort, la sotte, de ne pas nous écouter.Ce n'est pas moi qui le dit, c'est FOG cette semaine dans le Point.
(...) Ce qu'il y a de bien avec le modèle social français, c'est qu'il permet de cumuler, outre des avantages évidents, le chômage, la misère, l'archaïsme et la bonne conscience. Rien ne peut troubler notre digestion ni l'espèce de somnolence qui envahit notre économie.
4 commentaires:
LA SECURITE SOCIALE NE SOIGNE PAS, N'A JAMAIS SOIGNE.
Elle prend aux uns pour donner aux autres, voire pour redonner aux premiers, mais en se servant au passage: on ne fait rien sans rien.
Mais depuis l'origine, ses "constructeurs" n'ont eu de cessent qu'elle se rende maître du "marché de la santé" et, en particulier, des médecins.
Et le gouvernement Juppé de 1995-97 a tendu à exaucer leurs voeux.
Dix ans plus tard, ils ne baissent pas les bras en dépit de la dégradation accélérée du marché de la santé que reconnaît un nombre croissant de professionnels ou de commentateurs.
A l'occasion, ils emploient les pires moyens comme le prouve l'intervenant précédent.
La France ne serait pas devenue le pays socialo-communiste qu'elle est aujourd'hui, assujettie au coup d'Etat des ordonnances d'octobre 1945.
Son marché de la santé serait resté au niveau d'excellence qu'il avait dans la décennie 1930.
Il n'y aurait pas eu la destruction permanente, qu'on connaît depuis lors, de l'épargne par l'organisation de la sécurité sociale qui tend à faire vivre les gens au jour le jour et leur fait croire que la consommation est le moteur de la croissance.
L'organisation de la sécurité sociale est avant tout immorale et, pour cette raison, il faut qu'elle soit obligatoire pour exister. La question du monopole est en définitive subalterne.
Si elle était morale, elle n'aurait pas besoin pour exister de l'arme de l'obligation qui, il faut y insister, est la négation de la responsabilité de l'être humain, i.e. la négation de sa dignité. Le salarié est même privé de sa liberté de choisir de ne pas respecter l'obligation puisque c'est son employeur qui verse, pour son compte, les cotisations.
L'organisation de la sécurité sociale vous fait vivre dans une étable que ses constructeurs en octobre 1945 espéraient à terme élargir à tous les domaines de la vie humaine, à l'exemple de la grande soeur, l'URSS.
L'URSS a disparu en dépit de la terreur qu'elle a fait régner, l'organisation de la sécurité sociale disparaîtra de la même façon.
Et la France retrouvera le chemin de la vraie sécurité sociale morale qu'elle suivait avant la décennie 1940 et qui faisait entre autres qu'un médecin était honoré, était libre et responsable des honoraires qu'il demandait au patient.
Les liens stupides de la Sécu, qui développent le mensonge d'Etat, on les connait, je les ai d'ailleurs signalés depuis le mois d'octobre 2004 ! Les nouveaux arrivants sont invités à relire plus bas la FAQ.
Tres bon dessin, qui vient si j'en crois le code source de http://www.les4verites.com . Il serait bon de citer vos sources Laure.
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